Introduction
Laval a une nouvelle association culturelle qui apporte une touche slave dans le paysage mayennais. Derrière ce projet, il y a Alena Tarasevich, une femme passionnée par sa culture et son héritage. Son histoire est un témoignage de résilience, d’adaptation et d’amour pour la danse folklorique.
De Minsk à Laval : Un voyage au cœur des traditions
Née à Minsk, en Biélorussie, Alena a grandi bercée par les danses et les musiques traditionnelles slaves. Diplômée en culture et art, elle a voyagé à travers l’Europe et l’Asie en tant qu’artiste et professeur de danse folklorique pendant plus de dix ans.
« J’ai toujours été passionnée par la transmission des traditions », explique Alena. « La danse est un langage universel qui permet de connecter les cultures et de partager des émotions. »
Une nouvelle vie en Mayenne
En 2010, Alena a emménagé à Laval où elle a rencontré son mari. Elle apprécie particulièrement la douceur de vivre en Mayenne, le rythme des saisons et l’ouverture d’esprit des habitants. « J’ai trouvé un environnement chaleureux où je me sens bien intégrée », confie-t-elle.
L’apprentissage du français n’a pas été une mince affaire, mais Alena a persévéré en suivant des cours à l’université de Rennes. Aujourd’hui, elle est fière de pouvoir communiquer et partager sa culture en France.
L’association franco-russe : un projet de cœur
Récemment, Alena a créé l’association franco-russe de la Mayenne pour promouvoir la culture et la langue russes dans la région. « Mon objectif est de créer des événements interculturels, comme des spectacles de danse folklorique ou des ateliers d’apprentissage du russe », explique-t-elle.
Alena espère également pouvoir accueillir des troupes venues de Russie ou d’autres pays slaves pour faire découvrir les richesses de ces traditions à Laval et aux environs.
Un avenir bilingue pour sa fille
Maman d’une petite fille née il y a trois ans, Alena est particulièrement soucieuse de lui transmettre son héritage culturel. « Il existe déjà une communauté de familles bilingues en Mayenne, ce qui est formidable pour l’avenir de mon enfant et des autres enfants russes », se réjouit-elle.
Une différence culturelle positive
Alena souligne la différence entre la culture française et celle de Biélorussie : « En France, on a le sentiment d’être libre d’être soi-même, sans avoir à changer pour plaire aux autres. C’est une valeur que j’apprécie énormément. »
Conclusion
L’histoire d’Alena Tarasevich est un exemple inspirant de la façon dont la culture peut s’adapter et prospérer dans un nouvel environnement. Son association franco-russe promet d’enrichir le paysage culturel de la Mayenne et de créer des ponts entre les cultures.
Si vous êtes intéressé(e) par la danse folklorique slave ou si vous souhaitez rejoindre l’association, n’hésitez pas à contacter Alena !
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